BYD SEAL 6 DM-i : l’hybride rechargeable qui veut séduire l’Europe

BYD SEAL 6 DM-i

BYD élargit sa gamme européenne avec la BYD SEAL 6 DM-i, proposée en version berline et break Touring. Ce modèle hybride rechargeable repose sur la technologie « Super Hybrid » DM (Dual Mode), qui associe un moteur essence compact et un ou plusieurs moteurs électriques, offrant la possibilité de rouler en mode 100 % électrique ou en hybride selon les besoins.

À l’extérieur, la SEAL 6 DM-i reprend les codes du design « Ocean Aesthetics » de la marque, avec une calandre épurée, des phares Full LED et des lignes fluides renforcées par des jantes de 17 ou 18 pouces selon la finition.

La berline mesure 4,84 m de long pour un empattement de 2,79 m, ce qui lui permet d’accueillir confortablement cinq passagers. Le break Touring conserve les mêmes dimensions de base, mais offre une hauteur légèrement supérieure.

Niveau chargement, la berline SEAL 6 DM-i offre un coffre de 491 litres, porté à 1 370 litres avec la banquette arrière rabattue. Le break Touring se distingue par une capacité de 500 litres derrière les sièges arrière, pouvant atteindre 1 535 litres une fois la banquette repliée. Cet espace modulable, associé à un hayon électrique de série sur le break, renforce la vocation familiale des deux modèles.

L’habitacle reprend les mêmes inspirations que l’extérieur, avec un tableau de bord enveloppant, un écran central de 12,8 ou 15,6 pouces selon la version, et des sièges recouverts de cuir vegan. Les équipements incluent selon les finitions un toit panoramique, la recharge sans fil pour smartphone, un système audio huit haut-parleurs et un éclairage d’ambiance.

La SEAL 6 DM-i associe un moteur essence 1,5 litre à haut rendement thermique avec un ou plusieurs moteurs électriques alimentés par la batterie Blade de BYD. Deux déclinaisons sont proposées. La version Boost développe une puissance cumulée de 184 ch, associée à une batterie de 10,08 kWh qui permet environ 80 km en mode électrique et jusqu’à 1 505 km d’autonomie totale WLTP. La version Comfort, plus puissante avec 212 ch, reçoit une batterie portée à 19 kWh.

Elle offre une autonomie électrique supérieure, avec 105 km pour la berline et 100 km pour le break Touring, mais une autonomie totale légèrement inférieure, à 1 455 km pour la berline et 1 350 km pour la Touring. Cette différence s’explique par la recherche d’un équilibre entre performance et endurance, la Comfort offrant davantage de puissance et de polyvalence pour compenser une autonomie globale réduite. Dans les deux cas, la consommation mixte WLTP est donnée à 1,5 l/100 km, avec un 0 à 100 km/h en moins de neuf secondes et une vitesse maximale de 180 km/h.

Côté recharge, la batterie Blade peut être alimentée en courant alternatif sur une borne domestique ou publique. La version Comfort dispose d’un chargeur embarqué AC plus puissant que la Boost, ce qui permet de mieux exploiter des bornes de recharge plus rapides. La présence d’une prise Combo CCS confirme également la compatibilité avec la recharge rapide en courant continu, même si BYD ne communique pas encore la puissance maximale disponible en DC.

Les technologies embarquées comprennent une suite complète d’aides à la conduite : régulateur de vitesse adaptatif, caméra 360°, surveillance des angles morts, aide au maintien dans la voie ou encore freinage d’urgence avec détection de trafic transversal. La batterie Blade permet également la fonction Vehicle-to-Load, capable d’alimenter des appareils externes jusqu’à 3,3 kW.

La SEAL 6 DM-i est disponible à la commande dès septembre 2025, avec des livraisons prévues avant la fin de l’année. Les prix en Belgique débutent à 36 990 € pour la berline Boost et 37 990 € pour le break Touring, tandis que les versions Comfort sont proposées respectivement à 42 990 € et 43 990 €. Tous les modèles bénéficient d’une garantie de six ans, portée à huit ans pour la batterie et la transmission.

En introduisant la SEAL 6 DM-i, BYD élargit son offre européenne au-delà du tout électrique, avec une berline et un break hybrides rechargeables pensés pour un usage polyvalent. Reste à voir si cette incursion sur le terrain de l’hybride, jusque-là dominé par les constructeurs japonais et européens, marquera un tournant. L’arrivée des marques chinoises sur le marché thermique, même partiellement électrifié, pourrait bien redistribuer les cartes d’un jeu déjà délicat pour l’industrie locale.


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