2 ans et 50000 km en BMW i3, les chiffres

Que le temps passe vite ! Souvenez-vous de l’année passée, je vous écrivais l’article « Ma BMW i3, premier bilan après 1 an et 27000 km« . Il était donc tout à fait naturel pour moi de récidiver cette année avec des chiffres détaillés quelque peu différents. Je vous explique tout ci-dessous mais avant, petit récapitulatif de ces 365 derniers jours.

Cette année

Le premier entretien

Après 2 ans et 50167 km, il était temps pour ma BMW i3 de passer par la case entretien. Bien que celui-ci soit des plus rudimentaires sur une voiture électrique, je vous rappelle que la mienne est équipée du Rex et que celui-ci nécessite aussi de petites attentions. Pour un maximum de détails sur cette maintenance, je vous renvois vers l’article qui lui est dédié : BMW i3, le premier entretien.

Les pannes et consorts

Aucune panne n’est à déplorer pour cette BMW i3. Nous sommes ici en présence d’une voiture assez fiable et proposant des prestations dont je ne me suis toujours pas lassés. Cependant, j’aimerais souligner un point qui commence à m’exaspérer et qui ne risque pas de s’arranger avec le temps. Les bruits de mobilier ! Cette voiture, bien que très plaisante j’insiste, est effectivement un peu légère d’un point de vue qualité d’assemblage. Bien que peu de nouveaux bruits ne soient à déplorer, ceux présents depuis maintenant 2 ans deviennent vraiment usants (voir « Ces détails qui m’énervent« ).

Le changement de pneus musclé

Comme chaque année au mois d’octobre, je chausse mes pneus neiges afin d’affronter le froid et les conditions hivernales. Sauf qu’au moment de démonter les jantes étés, l’écrou de sécurité refusait simplement de tourner, allant même jusqu’à s’abimer rendant le changement de pneu de plus en plus difficile. Il aura donc fallu que je passe par le garage BMW pour ce changement, ce qui m’aura permis d’apercevoir un technicien enfoncer l’écrou de sécurité dans l’emplacement prévu à cet effet dans ma jante à l’aide d’une masse. Spectacle quelque peu déroutant expliqué par la concession comme suit :

« Ces écrous de sécurité de nouvelle génération ont un défaut, ils sont trop fragiles. Il nous fallait donc l’enfoncer suffisamment fort pour réussir à retirer la roue. Au remontage des pneus neiges, nous vous avons remis à la place l’ancienne version de ces écrous, et cela gratuitement. Désolé pour la gêne occasionnée ».

Ai-je beaucoup utilisé le Rex ?

Et bien c’est la grande surprise de cette deuxième année, car j’ai relégué le Rex au placard et n’utilise plus celui-ci que vraiment très rarement (une seule fois cette année). Je pense honnêtement que l’éclosion de nouvelles bornes partout sur nos routes n’est pas étrangère à ce changement, et c’est une très bonne chose pour la mobilité électrique.

Mes factures électriques

Mais trêve de discussion, place aux chiffres ! Pendant plus de 1 an et 8 mois, j’ai gardé une trace détaillée de toutes mes recharges, me permettant ainsi de savoir précisément ce que consomme ma voiture. Malheureusement, fin de l’année passée, j’ai perdu le fils et je me suis égaré dans les colonnes de mon fichier Excel. Qu’à cela ne tienne, cette année je vous parle de la BMW i3 et de l’impact de sa consommation sur ma facture électrique.

Avant la voiture

Avant l’arrivée de ma voiture, ma consommation électrique domestique annuelle était de 1 620 kWh la journée et 1 550 kWh la nuit et les weekends (compteur bi-horaire). La consommation journalière de ma maison est donc estimée à plus ou moins 8,7 kWh. Nous allons maintenant utiliser ces données comme référentiel pour calculer la consommation de ma BMW i3.

2017, début de l’ère électrique

De juin 2017 à juin 2018, j’ai consommé la bagatelle de 2 232 kWh en journée et 5 573 kWh en nuit (et weekend, vous l’aurez compris, plus besoin donc de le répéter). Par rapport à l’année précédente, cela fait une augmentation totale de 4 635 kWh. En sachant que 16,59 % de cette énergie est consommée par le chargeur et n’arrive donc jamais dans la voiture, cela nous fait donc 3975 kWh réellement chargé dans la batterie. Ce chiffre corrobore approximativement ceux déjà partagés l’année passée.

Vous constaterez que je recharge principalement la nuit, et ce pour une raison purement économique. Effectivement, le kWh m’est facturé 0,28 € en journée et 0,20 € pendant la nuit. Cela me fait donc une facture électrique annuelle pour ma voiture seule de 978,76€. Comme la consommation de ma maison n’a pas évolué au cours des années (pas de nouvelles personnes ni de nouveaux électroménagers), cela fait donc un besoin quotidien de 10,9 kWh rien que pour ma voiture et ce pour parcourir en moyenne 69 km par jour. Ceci nous permet de calculer un chiffre encore plus intéressant : Au cours de cette année, ma BMW i3 Rex a consommé en moyenne 15,8 kWh/100km. Cette consommation permet donc à la BMW i3, une fois la batterie complètement chargée, de parcourir un maximum de 187 km en tout électrique (moyenne été/hiver, route/autoroute …).

2018, année de transition

En décembre 2018, j’ai fais placé des panneaux photovoltaïques devant couvrir la consommation de la maison et de la voiture, me permettant encore de réduire les coûts d’utilisation de la BMW i3 ainsi que son impact écologique. D’après les premières projections de production, cela à l’air de bien se présenter. Je vous tiendrai bien évidemment informé dans le courant de l’année par le biais d’un article dédié, alors si cela vous intéresse, n’hésitez pas à vous abonner, ou à suivre notre page Facebook.

Je clôturerais cet article anniversaire en vous remerciant de m’avoir lu et je vous dis à très vite pour partager avec vous de nouvelles expériences électriques !


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2 commentaires

  1. « Ai-je beaucoup utilisé le Rex ?
    Et bien c’est la grande surprise de cette deuxième année, car j’ai relégué le Rex au placard et n’utilise plus celui-ci que vraiment très rarement (une seule fois cette année). »
    C’est rassurant pour celles/ceux qui découvrent la mobilité électrique avec la i3 120Ah 🙂

    • Toutes mes félicitations pour cette i3 120Ah 😉

      Le Rex joue essentiellement deux rôles. Le premier est de rassurer l’automobiliste, c’est indéniable, et le second, c’est de fournir une autonomie plus grande pour ceux parcourant beaucoup de kilomètres ou ceux qui comme moi n’ont pas une confiance totale dans le réseaux de recharge et son implantation en zone rurale 😉

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