J’aimerais vous parler de mon origine « Ampèrienne », car on ne devient pas propriétaire d’une voiture électrique sur un coup de tête. De nos jours, remplacer sa voiture thermique quotidienne par un véhicule électrique nécessite une grande réflexion et une certaine prise de risque. Ce risque, je l’ai pris après des mois de calcul, et je vais vous expliquer tout cela sur ce blog en espérant vous apporter contrôle et sérénité dans votre choix.
Le déclic
Janvier 2010, lors de ma visite annuelle au salon de l’automobile de Bruxelles, je découvre que plusieurs constructeurs automobiles mettent en avant des prototypes de voiture électrique. Malgré que je ne sois pas un grand fan des concept-cars, j’avoue avoir été attiré par cette proposition technologique.
Serait-ce enfin l’alternative tant annoncée aux énergies fossiles ? Cela est-il viable dans le temps ? Comment ? Et pour combien surtout ? Des questions qui resteront bien souvent ouvertes tant le personnel présent sur les différents stands est complètement dépassé par cette nouvelle technologie.
Aux fils des années et des visites, je découvre que l’électromobilité n’est pas qu’une lubie d’ingénieur, et que les constructeurs tant généralistes que hautes gammes misent beaucoup dessus.
Mon coup de coeur fût sans hésitation la découverte de la BMW i3 Concept en 2012 à Bruxelles.
J’ai immédiatement été séduit par ses larges surfaces vitrées, ses roues sur-dimensionnées et il faut bien le reconnaître, son modèle de propulsion électrique annoncé comme explosif et linéaire. Mais c’est surtout son approche de l’électromobilité qui m’a séduit, car elle ne se limite pas uniquement à un moteur électrique couplé à sa batterie. Ce que BMW nous propose, c’est un générateur électrique de secours pour éviter les pannes sèches. Annoncé comme une option devant rassurer le consommateur et aider à l’adoption de la voiture électrique, j’ai immédiatement vu cela comme un accessoire indispensable, et cette vision ne fera que se confirmer au fils des analyses.
La rencontre
Quelques années plus tard, je découvre l’i3 de série et je réalise un premier essai au sein de salon de l’automobile de Bruxelles. Les sensations prodiguées par cet extraterrestre de la route m’ont permis de constater que cette technologie avait de l’avenir, que ce soit sous cette forme ou sous une autre.
Cet année-là, j’ai également profité de ma présence au salon de Bruxelles pour essayer la Volkswagen e-up et la Renault Zoé. Une chose est évidente maintenant, chaque constructeur à sa propre vision de la voiture électrique, et personnellement, j’ai déjà une petite préférence. Nous y reviendrons dans un prochain article.
Et donc ?
Sans le savoir, je ressors de là avec en moi un virus qui ne fera que grandir dans les jours, les semaines et les mois qui suivirent. Je ne le savais pas encore, mais ces essais venaient de créer en moi une brèche laissant s’écouler petit à petit des litres de Super 98, me vidant continuellement de mon essence, source pour moi de plaisir automobile depuis tant d’année.
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